Philip Dietrich, dessinateur

"Tout portrait se situe au confluent d'un rêve et d'une réalité."

- Georges Perec -

Autodidacte, j’ai eu très tôt le goût de l’art et de la littérature ; et je partage l’essentiel de mon temps libre à dessiner, à lire et à écrire. 

Mais pour donner une idée plus précise de qui je suis, je préfère évoquer certains de mes artistes favoris, souvent source d’inspiration. Je veux parler notamment de Vinci, Bosch, Dürer, les préraphaélites, Doré, Moreau, Redon, Lautrec, Schiele, Mucha, Hopper, Dali, René Gruau, Leonor Fini, Michael Carson, Lenny Rébéré… et dans le registre littéraire : Barbey d’Aurevilly, Wilde, Poe, Huysmans ou Baudelaire, auteurs au style très évocateur et force d’inspiration.

Tous ces artistes me fascinent, parce que certains sont capables d’un simple crayon ou d’un fusain, de recréer avec fidélité l’œuvre de la nature. D’autres, parce qu’ils font preuve d’une liberté absolue dans leurs dessins, réduisent les corps à quelques traits ou ombres ; et d’autres encore pour leur imaginaire et leur aptitude à nous transporter dans le temps ou des lieux étranges et fantastiques.

Le crayon graphite est mon outil de prédilection, que j’associe de temps à autre au fusain.

Tout m’intéresse (animaux, paysages…), mais j’ai une inclination toute spéciale pour le portrait, car cet exercice est selon moi synonyme de risque. Lorsque je fais un portrait, j’aime cette sensation d’évoluer comme un funambule : un trait de travers, et l’exercice est raté, les traits du visage sont déformés, l’expression n’est plus la même…